Silence, je m’écoute

Nous vivons la plupart du temps dans un monde bruyant, bruissant, en mouvement permanent, en alerte même, souvent, qui nous sur-sollicite.

Le monde extérieur nous étourdit de ses injonctions – fais-ci, dis-ça, sois comme ceci, tais cela.

Il n’est pas toujours facile de baisser le volume du bruit extérieur à nous-mêmes : nous ne sommes pas nombreux·ses à disposer d’un lieu de retraite coupé de toute modernité, dans lequel nous ressourcer en profondeur, ancré·e·s à la terre et aligné·e·s aux rythmes fondamentaux qui nous affectent comme tout·e  vivant·e !

Et pourtant, il est clé que nous le fassions.

Silence : tout ça n’a pas d’importance

Je me souviens du refrain d’une chanson de Tom Novembre que j’aimais bien, Silence : “Silence, tout ça n’a pas d’importance”.

Mettre à distance le bruit du monde extérieur nous permet de relativiser, de mettre tout en perspective, d’éliminer l’inutile, de ne garder que l’essentiel.

C’est à chacun·e de nous de le faire et ce n’est pas facile, notamment car lorsque nous baissons le volume du bruit extérieur, nous augmentons le volume de nos pensées, et celles-ci ne sont pas forcément agréables.

La bonne nouvelle est que l’on peut aussi baisser le volume de ses propres pensées et choisir de se focaliser sur d’autres sons : ceux de notre être profond, ceux qui nous expriment indépendamment de ce que notre cerveau en fait (des pensées) et de ce que le monde extérieur leur impose (par son vacarme qui les noie ou ses injonctions qui les nient).

Silence : Je suis important·e

Votre vie vous chuchote, au creux de vous-même, tout ce qui vous convient.

Elle vous dit qui vous êtes, ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas, ce qui est juste pour vous là maintenant et ce qui ne l’est pas.

Je vous invite cette semaine à mettre tous les bruits qui ne sont pas vous-même en sourdine, et à écouter les chuchotements de votre vie intérieure.

Pour ce faire, je vous propose ceci pour chaque jour de cette semaine :

  • planifiez une petite plage de 15 minutes chaque jour dans votre agenda et nommez cette petite plage “Silence” ou “Je m’écoute”, par exemple. Décomposez ensuite, chaque jour, cette petite plage en 3 temps :
  • 5 minutes : je baisse le son des bruits de ma vie : je baisse le volume de la radio, je m’isole dans une pièce un peu à l’écart, je mets mon téléphone sur silencieux, je tamise la lumière si celle-ci est un “bruit” qui me sur-stimule, je ferme les yeux si cela m’aide à mettre le vacarme du monde un peu plus loin de moi etc.
  • 5 minutes : je me tourne vers mes sons intérieurs : pendant 5 minutes (ou plus bien entendu), j’écoute ce qui se raconte en moi. Les sons de mon corps, les sons de mes pensées, les sons qui viennent de mon cœur, de mes tripes, de cette voix intérieure qui peut me sembler être un autre moi-même. Lorsque les pensées viennent, en direct de mon cerveau, je les reconnais comme telles et je me rends disponible pour écouter tous mes autres sons aussi.
  • 5 minutes : je me reconnecte au monde extérieur, à mon rythme et je prends conscience de la façon dont les bruits extérieurs noient ou altèrent mes sons intérieurs.

Plus vous le ferez, plus votre voix intérieure, c’est-à-dire votre être le plus précieux, deviendra claire et audible, même lorsque le monde extérieur tentera de vous noyer sous son vacarme, et même lorsque votre cerveau essaiera de vous faire taire sous son flots de pensées. C’est le principe de la méditation, qui peut changer votre vie.

Ce n’est pas facile de changer “les choses”, mais ce peut être simple de faire chaque jour un petit pas.

P.S : il n’est en rien obligatoire de mettre des bougies, de s’asseoir en position du lotus, de fermer les yeux, d’être dans un lieu spécifique, pour s’offrir à soi-même cette pause d’écoute intérieure. Si votre vie vous conduit à faire cette pause pendant que vous êtes aux toilettes ou dans votre voiture sur un parking juste avant d’aller travailler ou caché·e au fond du jardin sous un prétexte ou un autre qui vous permet d’échapper à tout ce qui vous interdit de vous entendre vous-même, c’est parfait  ce qui peut être et c’est ce qui compte.

P.S.2 : de toute façon, la perfection n’a aucun intérêt, ni aucun sens. Faites. C’est tout.

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Un petit plus :

Les rythmes biologiques fondamentaux sont :

  1. le rythme circadien, rythme biologique lié au fait que la terre tourne autour de son axe. Ainsi, nous alternons sommeil et éveil, par exemple. Ce rythme est celui d’une journée.
  2. le rythme lunaire, qui met en relation le soleil, la lune, les étoiles et la terre les uns avec les autres, et dont les phases croissantes puis décroissantes affectent le vivant dans son ensemble. Ce rythme se déploie sur 28-29 jours environ, soit à peu près un mois.
  3. le rythme des saisons, lié au fait que la terre sur laquelle nous vivons, qui nous porte, à laquelle nous sommes (ou devrions être) connectés tourne autour du soleil. De même nous avons des saisons dans notre vie, en mouvement permanent. Ce rythme se déploie sur une année.
  4. La rythme des marées, ou rythme des fluides, auquel nos fluides corporels sont sensibles.

Pour être au diapason de ces rythmes, qui sont aussi bien universels qu’individuels, c’est vraiment essentiel d’avoir les pieds sur terre et d’être ancré·e : je vous (re)mets ici le lien pour lire ce que mon mari, Pascal, en a écrit sur son site.

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Si vous voulez en savoir plus sur l’accompagnement holistique personnalisé que je propose et qui me passionne, en présentiel ou en ligne, contactez-moi : je serai sincèrement heureuse de vous accompagner sur mes thématiques d’expertise.

Je vous remercie d’être abonné·e à cette lettre et vous souhaite une excellente semaine.

A mercredi prochain.

Florence

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