Que pouvons-nous faire lorsque nous avons identifié un besoin (ex: beaucoup de personnes souhaiteraient prendre meilleur soin de leur santé par le biais de leur alimentation mais ne savent pas comment y parvenir), que nous percevons en nous des ressources pour y répondre ( ex: nous avons une formation solide en matière alimentaire, une vraie capacité d’écoute d’autrui, et avons significativement amélioré notre propre santé grâce à d’importants changements alimentaires), et que nous sommes déterminés à faire quelque chose pour que nos ressources profitent à celles et ceux qui en ont besoin et envie ?

Six outils peuvent s’avérer précieux pour accomplir cela.

Les trois premiers outils, Décider de le faire, Agissez comme un·e pro, et Dépensez votre énergie de façon stratégique ont été traités dans des billets précédents.

Voici un quatrième outil : Créer est un processus

Entreprendre quelque chose de nouveau suscite de la résistance (a), suppose de l’inspiration (b) et impose de travailler (c).

(a) Créer suscite de la résistance

Il est normal, lorsque l’on entreprend, de rencontrer de la résistance.

Il est même possible que chaque idée nouvelle suscite en nous autant de résistance que d’enthousiasme.

Cette résistance peut se manifester comme ceci :

– nous n’arrivons subitement plus à nous concentrer, notre esprit semble passer sans cesse du coq à l’âne ;

– nous procrastinons, remettant sans cesse à demain ce qui pourrait être accompli dans l’instant présent ;

– notre idée de “ce qui doit être pour que ce soit bien”, notre perfectionnisme, nous empêche d’agir publiquement ;

– nous doutons de la pertinence de notre idée, de notre projet ;

– nous avons le sentiment d’être inadéquat·eetc.

Cela signifie que nous sommes sur le bon chemin, que nous faisons bouger nos limites, que nous allons sortir de votre zone de confort pour mieux aller vers la réalisation de notre projet.

C’est la marque de notre détermination à faire quelque chose pour que nos ressources profitent à celles et ceux qui en ont besoin et envie.

(b) Créer suppose de l’inspiration

La résistance provient notamment du fait que pour créer, pour entreprendre, il faut aller chercher au plus profond de soi-même ce qui nous permettra de répondre au besoin (extérieur à nous-même) que nous avons identifié.

Il nous faut être inspiré·e pour amener hors de nous ce qui mérite d’être mis sous les feux de la rampe, exposé aux yeux du monde extérieur parce que cela pourrait faire la différence, répondre efficacement aux enjeux qui stimulent notre énergie créatrice.

Or l’inspiration n’est pas un cadeau qui tombe du ciel par hasard, sans prévenir, de façon un peu magique. L’inspiration répond à l’action. Cela semble contre-intuitif mais, de même que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en agissant que l’on révèle en soi les trésors qui vont nous permettre de créer.

(c) Créer implique de travailler

Oser entreprendre n’est pas facile.

Beaucoup de “je devrais”, “je pourrais”, “si j’avais”, “s’il avait”, “si seulement”, beaucoup de négativité, de jugement, éventuellement un environnement peu encourageant, créent tout un brouhaha négatif qui tend à nous immobiliser, à nous faire croire qu’avancer, changer, entreprendre est trop compliqué pour que cela vaille la peine d’essayer.

C’est normal.

Il faut faire. Sans action, pas de création.

(Aller à l’outil suivant).

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