Nos émotions sont des messagères

Si vous voulez écouter cette lettre, un lien audio à cliquer vous est proposé plus bas.

Nos émotions sont des messagères.

Elles sont là pour nous.

Y compris lorsqu’elles sont désagréables à ressentir, lorsque leur expression nous tord le ventre ou provoque en nous un seul désir : les fuir, ne surtout pas les ressentir.

Nos émotions nous disent “Tu existes. Tu es vivant·e. Voilà ce qui se passe en toi. Ecoute. Accueille.

Prendre le temps de son regard intérieur permet de mieux entendre ces messages.

Des méditations guidées sont également une aide précieuse, à mon sens.

Je vous invite notamment à télécharger la méditation d’accueil des émotions que propose ma consœur Clotilde Dusoulier.

Elle est bien faite, je trouve, efficace pour regarder ses émotions comme des amies utiles à accueillir le cœur et l’esprit bien ouverts.

L’émotion qui m’habitait principalement lorsque j’ai écouté cette méditation la première fois était “en suspens”.

Une forme d’inquiétude forte, qui se manifestait par pulsations allant du gris pâle au jaune délavé, partant de mon intestin pour pulser de tout mon bas-ventre.

En la visualisant et en écoutant Clotilde, j’ai pris conscience et simultanément éprouvé dans mon corps que cette émotion était l’expression de la vie qui pulse en moi.

Ni plus, ni moins.

Cette pulsation, une partie de mon cerveau d’humaine l’identifie comme inquiétante. Cette partie, primitive, estime que ce qui est fluctuant est à éviter parce qu’elle ne sait pas comment gérer ce que, par hypothèse, elle a du mal à analyser et à identifier.

C’est exactement le message que me délivrait cette émotion : “Tu sais, Florence, j’ai peur. Je ne sais pas ce qui va se passer pour les situations X et Y que tu vis ou va vivre en ce moment. Je ne suis pas rassurée. Ça risque de ne pas être confortable pour toi pour x et y raisons. Qu’est-ce qu’on fait ?”

J’ai entendu, écouté, ce message.

Avec une autre partie de mon cerveau, -et avec ma voix intérieure- j’ai pu dire à cette partie de moi qui est inquiète : “Tu ne crains rien. Tu es vivante et la vie est fluctuante, avec du bon et du mauvais, du prévu et de l’imprévu. Oui ce sera peut-être inconfortable lorsque x ou y, oui tu as peur. Je t’entends et je te remercie de me prévenir. Je vais tenir compte de ton message. Dans le même temps, moi Florence, j’ai envie d’essayer quand même, de traverser quand même x et y, les yeux, le cœur et la conscience aussi ouverts que possible. Allez, on y va ! Vivons !

Je vous souhaite une très belle semaine, cœur et conscience ouverts,

Je vous embrasse

Florence

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Photo de la lettre : Marija Zarik.

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