Je suis en chemin, comme vous.

J’ai abandonné l’idée que ce chemin devait arriver quelque part en particulier.

Abandonné l’idée qu’arriver était si important qu’il me fallait trouver le chemin le plus rapide et efficace pour y parvenir et que, tant que je n’y étais pas parvenue, j’avais échoué.

Un monde dans lequel ceux qui “arrivent ici” sont les bons et tous les autres des ratés n’est plus le monde dans lequel je vis intérieurement, et n’est plus le monde auquel j’ai envie de me sentir intégrée.

J’abandonne aussi (lentement) l’idée que je dois aller vers les autres, vers quelque chose ou quelqu’un qui m’est étranger, au fond, plutôt que de vivre MA vie, MA vérité.

Ah cela n’est pas facile, tant je me suis laissée convaincre que celle et celui qui choisissent de SE vivre plutôt que de mettre l’autre en priorité absolue sont d’affreux égoïstes impardonnables…

Je suis libre sur mon chemin et libre des routes que j’y choisis. Vous aussi.

Je n’ai aucun compte à rendre à personne. Vous non plus.

J’attends de moi ceci : avoir le cœur ouvert, le plus possible, toujours plus encore, ne pas fermer les yeux sur ce qui me gêne, laisser s’épanouir au mieux ma conscience dans toutes ses dimensions.

Mon chemin est celui-ci : je vais vers moi pour pouvoir réaliser pleinement mon potentiel, et c’est ce que je peux faire de plus utile non seulement pour moi mais pour le monde.

Annick de Souzenelle l’exprime de façon splendide dans le podcast Métamorphoses : Va vers toi.

Je vous invite à l’écouter et à vous dire à vous-même :

“Va vers toi.”

Je trouve cela si beau ! si puissant !

Et aussi...