Faites toujours de votre mieux

Le quatrième accord toltèque présenté par Don Miguel Ruiz dans son petit livre incroyable nous invite à toujours faire de notre mieux.

De prime abord, nous pouvons comprendre qu’il s’agit là d’une invitation moralisatrice à donner le meilleur de nous-même en toute circonstance.

Ce qui nous conduit à balayer l’injonction de la main, souvent avec amertume et/ou abattement 

Bien sûr que je fais de mon mieux, et à tous les niveaux ! Au boulot, je m’échine à plaire à mon supérieur ! A la maison, je fais tout ce que je peux pour plaire à ma famille et répondre au mieux à leurs attentes et à leurs besoins ! Je trie mes déchets ménagers du mieux que je peux ! Je m’efforce même de lire toutes les professions de foi des candidats lorsqu’il y a des élections pour voter au mieux ! Je n’en peux plus de faire de mon mieux ! D’autant que pendant ce temps-là, les autres ne font pas vraiment d’effort…” 

Vous vous y retrouvez ? Un peu, beaucoup, c’en est même gênant ?

Vous n’êtes pas seul·e !

En réalité ce que ce 4e accord nous invite à faire est autre : 

Agissons toujours pour le seul plaisir d’agir, en étant authentiquement nous.

Agissons, parce que “Agir, c’est être vivant”.

Etre dans l’action, c’est vivre pleinement. L’inaction est notre manière de nier la vie. L’inaction, c’est rester assis devant la télévision chaque jour pendant des années, parce que vous avez peur d’être vivant et de prendre le risque d’exprimer qui vous êtes. C’est passer à l’action que d’exprimer qui vous êtes. Vous pouvez avoir beaucoup de grandes idées dans votre tête, mais ce qui fait la différence c’est le passage à l’acte.”

Agissons parce que vivre son rêve n’est pas “rêvasser ou (…) rester assis en méditation durant des heures. Il vous faut vous lever et assumer votre humanité. Honorez l’homme ou la femme que vous êtes. Respectez votre corps, appréciez-le, aimez-le, nourrissez-le, lavez-le et soignez-le. Faites de l’exercice et adonnez-vous à des activités qui font du bien à votre corps.”

Mais agissons sans attendre de récompense, pour le seul plaisir que nous y trouvons, parce que nous en avons envie et que nous aimons ces actions que nous entreprenons.

N’agissons pas pour faire plaisir, pour obéir, par peur, suite à suppositions.

Il s’agit de notre mieux, pas de celui du voisin ou de votre grand-mère !

Notre mieux se rencontre lorsque nous sommes au plus près de nous-même, de nos aspirations, de nos aptitudes.

Notre mieux ne peut être défini que par nous-même et est chaque jour changeant.

Chacun de nous a toute latitude pour définir et tracer son mieux bien à lui.

Bien sûr, parce que nous ferons désormais de notre mieux, nos désirs nous mèneront sur certains chemins uniquement, et nous n’explorerons qu’eux durant le reste de ce rêve éveillé.

Qu’importe ! “Nous n’avons pas à savoir ni à prouver quoi que ce soit. Nous n’avons qu’à être, qu’à prendre le risque d’apprécier la vie, c’est tout ce qui compte. Dites non lorsque vous voulez dire non, et oui quand vous voulez dire oui. Vous avez le droit d’être vous-mêmes. Et vous ne pouvez être vous-mêmes qu’en faisant de votre mieux. Lorsque vous ne le faites pas, vous niez votre droit à être vous-mêmes.”

Pour aller plus loin

Ce 4ème accord est celui qui permet de transformer les 3 précédents en habitudes.

C’est en faisant son mieux le plus souvent possible que petit à petit notre parole devient plus impeccable, que nous prenons de moins en moins tout personnellement, que nous faisons de moins en moins de suppositions.

Agir, mettre en pratique, voilà ce qui fait la différence.”

Je vous propose également de vous poser à vous-même les questions suivantes et à leur donner les réponses les plus précises et honnêtes possibles :

  • Est-ce que j’ai du mal à passer à l’action ?
  • Si oui, quels sont les freins à l’action que je peux identifier ?
  • Que signifie pour moi, spontanément “faire de mon mieux” ?
  • Est-ce un effort pour moi de “faire de mon mieux” ?
  • Existe-t-il des récompenses, des avantages, que j’attache à ces efforts ?
  • Que se passerait-il si je décidais de ne plus faire que ce qu’il me plaît de faire ?

N.B : Cet accord, comme les deux précédents, découle du premier : le choix d’une parole impeccable. Le qualificatif “impeccable” signifie “sans péché” et évoque le christianisme, mais il n’en est rien pour les toltèques. Pour eux, impeccable signifie intègre, sincère, qui ne nuit pas.

Si vous pensez qu’une personne de votre entourage aurait plaisir ou intérêt à me lire et/ou à travailler avec moi, n’hésitez pas à lui transférer cette lettre et à l’inviter à s’y abonner.

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