Nos trois cercles d’intérêt

A chacun·e de mes client·e·s, j’aime proposer de ranger “son monde” dans 4 sphères différentes :

  1. La sphère de ce qu’il·elle estime contrôler ou pouvoir contrôler.
  2. La sphère de ce sur quoi il·elle estime avoir ou pouvoir avoir de l’influence, mais pas de contrôle.
  3. La sphère de ce qui l’intéresse voire le·la préoccupe mais sur lequel il·elle estime n’avoir ni influence ni contrôle
  4. la sphère qui contient tout le reste : ce qu’il·elle ne considère pas (pouvoir) contrôler, ne pas (pouvoir) influencer et qui, de toute façon, ne l’intéresse pas, ne retient pas son attention.

Voici la “procédure” que je lui propose pour ce faire :

  • Imprimer le dessin “Mes 3 cercles d’intérêt” (en photo de cette lettre) en format A3.
  • Prendre un bloc de type post-it, avec des petits feuillets faciles à repositionner.
  • Ecrire chaque chose à laquelle il·elle pense sur l’un de ces feuillets et le coller dans la zone/sphère qui lui semble convenir.
  • Recommencer autant de fois qu’il apparaît de choses à ordonner dans l’un ou l’autre des espaces proposés.
  • Ne pas hésiter à faire bouger les feuillets d’une sphère à l’autre.

Lors d’une de nos sessions de travail suivantes, je lui demande de partager ce collage avec moi et nous en discutons.

Je pose toutes sortes de questions pour stimuler sa réflexion sur ce qu’il·elle perçoit comme pouvant être contrôlé, influencé, ou au contraire ne pouvoir l’être.

Si un feuillet apparaît dans plusieurs sphères à la fois, je l’invite à préciser la chose qu’elle concerne pour identifier la zone qui lui convient le mieux (il ne peut pas y en avoir deux).

Exemple

S. est inquiète des effets des ondes-électromagnétiques sur la santé de son fils de 15 ans, qui vit sous son toit une semaine sur deux environ. Elle ne se sent pas en pouvoir de contrôler ces ondes. Elle perçoit toutefois pouvoir avoir une influence, mais laquelle ? Certainement un contrôle, même, me dit-elle “puisque c’est mon fils“. “Comment organiser cela dans mon cercle d’intérêt ?”, me demande-t-elle. “Je trouve que cela me demande beaucoup trop d’énergie et qu’en même temps je n’arrive à rien...”

Lors de notre session, je lui pose toutes sortes de questions pour qu’elle étudie plus en détail ses pensées et ses options, ce qui est hors de son contrôle et ce qui l’est, tout le champ de ses possibles.

Il en résulte qu’elle peut distinguer au moins 3 situations bien distinctes, chacune entrant dans l’une de ses sphères d’intérêt :

  1. Sous l’angle “je suis le parent et je décide des modalités d’usage de l’électronique dans le foyer”, elle est dans sa zone de contrôle. Elle peut décider d’éteindre la box chaque soir lorsqu’elle se couche, d’imposer que les appareils électroniques de son fils soient placés en un lieu spécifique entre 22 h et son heure de lever. Elle peut aussi décider de ne pas céder au fait que son fils pique périodiquement une colère contre ces règles, entre autres.
  2. Sous l’angle “je peux partager ce que je connais des dangers des ondes électro-magnétiques avec mon fils”, elle est dans sa zone d’influence. Rien ne lui assure qu’elle aura l’influence qu’elle veut, ni même qu’il l’écoutera, les autres n’étant JAMAIS dans notre zone de contrôle. Elle peut essayer si elle souhaite y consacrer de l’énergie, tout en ayant bien conscience qu’elle n’est pas ici en position de contrôle.
  3. Sous l’angle “mon fils fait de toute façon bien ce qu’il veut quand il ne dort pas sous mon toit”, elle est dans sa zone “préoccupée mais hors de ma responsabilité”. Son fils est responsable de ses choix, l’auteur de sa propre vie, pas elle. Elle sait que son influence sur lui a ses limites, elle sait qu’il a une part de liberté personnelle réelle, qu’elle le souhaite ou non, et elle commence à accepter qu’elle n’a pas et n’aura jamais le contrôle sur les actes de son fils.

S. prend ainsi conscience de ce qu’elle peut contrôler (elle-même, ses pensées et actions, certaines choses) et de ce qu’elle ne peut pas contrôler (les autres, dont son fils, ce qu’ils pensent et font, certaines choses).

Par rapport à ces humains et choses hors de son contrôle, elle distingue ce sur quoi elle a vraiment envie d’avoir de l’influence (l’usage de son téléphone portable par son fils, par exemple) et des limites de cette influence (son fils est fondamentalement libre de ses choix, quelles qu’en soient les conséquences).

Dès lors, S. peut choisir de façon éclairée où elle va investir son énergie : pour ce qu’elle contrôle, en premier lieu, puis s’il lui en reste, pour ce qu’elle peut influencer. Tout le reste peut bien attendre, se retrouve au troisième plan.

Quelle respiration !

Quelle clarté !

Cela, très rapidement, lui change la vie.

Pour aller plus loin

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Pour en profiter, n’hésitez pas à me contacter via le lien ci-dessous ou via mail florencearnaud.cc@gmail.com.

Je me réjouis de vous rencontrer (par téléphone ou via Zoom ou Skype),

A très vite !

Prenez grand soin de vous,

Florence

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