Connaissez-vous les quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz ?

Ils sont rassemblés dans un petit livre qui a connu un succès planétaire incroyable parce qu’ils sont d’une puissance phénoménale pour dessiner sa propre vie et se libérer de bon nombre de nos peurs, de nos limites, de nos souffrances.

Dans ce texte, un accord est une croyance, une pensée, une habitude, un schéma, que nous avons adopté/validé, auquel nous adhérons, consciemment ou non.

Nous avons passé un nombre incalculable d’accords depuis la nuit des temps, avec la société, nos parents, nos enfants, notre conjoint, notre boss, les messages médiatiques dominants, et surtout avec nous-mêmes.

Dans ces accords, vous dites : Voilà ce que je suis. Voilà ce que je crois. Il y a des choses que je peux faire, d’autres non. Ceci est la réalité, cela est imaginaire ; ceci est possible, ceci est impossible.” (p. 41)

Nous avons entortillé nos existences dans ces accords, avec comme objectif de correspondre à l’image de nous, pour nous-même ou pour les autres, qui nous semble la plus à même d’assurer notre survie (émotionnelle, physique, psychique, sociale). 

Voici des exemples d’accords :

Je dois me maquiller pour aller travailler

Nous devons aller déjeuner chez tes parents un dimanche par mois

Dieu n’existe pas

Tu ne peux pas raccrocher au nez de ta mère même si elle est odieuse

Il est obligatoire de faire des cadeaux d’un certain prix pour les anniversaires des neveux

Je ne dois pas peser plus de 64 kg

Elle ne pourra jamais gagner sa vie avec ses talents de dessinatrice

Le gouvernement nous ment

Il sera toujours là pour moi, quoi que je lui dise.

Plusieurs (la plupart) des accords que nous avons conclus l’ont été par peur.

Peur de ne pas plaire, d’être rejeté·e, d’être moqué·e, de ne pas obtenir l’attention espérée.

La peur nous a conduit à adopter un nombre incalculable d’accords qui ne nous correspondent pas car ils satisfont les besoins d’autrui mais pas les nôtres, ils obéissent à des points de vue qu’en réalité nous ne partageons pas, ils répondent à des peurs qui nous semblent objectives et terribles.

Ces accords sont autant de carcans, de limites, de freins et de chaînes à notre liberté personnelle et au droit que nous avons tous et toutes d’être nous-mêmes.

Ils ne nous permettent pas ou plus d’exprimer vraiment qui nous sommes à titre individuel et singulier.

Alors Don Miguel Ruiz propose de “trouver le courage de rompre ceux de vos accords qui sont fondés sur la peur, et revendiquer votre pouvoir personnel. Les accords dérivés de la peur nous font dépenser beaucoup d’énergie, tandis que ceux découlant de l’amour nous aident à conserver cette énergie et même à en avoir davantage.” (p.41)

Pour cela, il développe dans l’ouvrage précité “quatre accords toltèques très puissants qui nous aideront à rompre les autres accords issus de la peur qui nous vident de notre énergie.” (p.42)

J’en tiens compte depuis près d’un an dans ma vie personnelle -nous avons même un almanach familial centré sur ces accords dans la cuisine-, cela a sensiblement changé notre vie.

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