Avez-vous remarqué comme les enfants savent dire “non” sans hésiter ? Y compris contre leur intérêt “bien compris” (du point de vue de l’adulte qui demande) ? 

Vous-même, dites-vous facilement “non” à ce qui ne vous convient pas ou ne vous fait pas envie ? 

Personnellement, j’ai encore bien du mal. Alors que l’enfant exprime et fait, spontanément, ce qui lui convient, je me retrouve encore souvent à acquiescer ou accepter quelque chose par devoir.

Un article récent va m’aider à changer cette façon de faire, et j’ai envie de le partager avec vous dans cette lettre.

Son auteur, James Clear, auteur et fin analyste des habitudes de notre espèce humaine, y écrit notamment ceci, que je trouve puissant :  “Quand vous dites non, vous dites seulement non à une option. Quand vous dites oui, vous dites non à toutes les autres options.”

Mais bien sûr ! 

N’avons-nous pas sacrément intérêt à réfléchir à toutes les options auxquelles nous renonçons avant de dire oui à ce qui nous est demandé ?

De plus, poursuit l’auteur, en disant “oui” à une demande qui nous est faite, nous perdons la main sur notre temps.

Ainsi, si je dis “oui” pour traiter ce dossier supplémentaire d’ici à la fin de la semaine, non seulement je dis “non” à toute possibilité d’alléger ma charge de travail cette semaine, d’aller à la piscine jeudi soir et de me reposer vendredi après-midi, mais je perds carrément la main sur tout ce temps à venir qui sera consacré au travail que je viens d’accepter.

Pourquoi pas, bien entendu mais : est-ce ce dont j’ai envie ? besoin ? qui correspond à mes objectifs et mes valeurs ?

Et aussi...